vendredi 8 janvier 2010

Lettre ouverte au travailleur stressé

Courte lettre ouverte au travailleur stressé :


Cher travailleur stressé,

Je t'écris à toi, puisque contrairement au père Noël, je sais que tu existes, surtout depuis l'année dernière. Et en fait, tu nous coûtes du pognon, espèce de sale parasite déprimé ! Est-ce que je me fous en l'air quand je suis stressé, moi? hein? Alors !

Un conseil que je peux te donner : il ne faut pas craindre dans le vide ! Il faut savoir ce que l'on redoute, poser un visage sur ses peurs. Regarde cette superbe innovation managériale venue des USA, c'est juste ce qu'il te faut.

Allez, ciao, loser.

Affectueusement,

Martin







Eh, Ditto : (mais qu'il est Beth !)

Je titre ce petit édito bien sûr en hommage à une chanteuse dans l'air du temps et qui envoie du lourd, mais surtout à la gloire du jeu de mots pourri.

Le jeu de mot pourri, art subtil car paroxysme de l'audace ("il est vraiment naze celui-là, je le sors ou pas?"), compétition parfois féroce (lorsqu'un autre adepte vous vole LE JDMP une seconde avant de le sortir), satisfaction toujours intense.

Du coup, vous avez vu que Séguin est décédé. C'est une vie politique bien remplie qui sa chèvre ici. Pauvre biquet.

D'autres ressuscitent ! Un affreux jojo fait un gros retour !

Franchement, penser que tout ce ram-dam n'a aucune intention politique bien camouflée derrière, ça, Laurent, j'ose pas.

Pour conclure cette apologie du jeu de mot pourri : je regarde parfois le sympathique petit outil qui permet de voir combien de gens me rendent visite sur ce blog et par quelles sources ils accèdent. J'ai remarqué hier qu'un badaud avait atteri ici en cherchant "Orange, mec à nique" (titre d'un ancien billet) dans un moteur de recherche (salut à toi si tu me lis, gros dégueulasse). Intrigué car bien certain que malgré sa subtilité et son potentiel, ce jeu de mot ne courait pas le net grâce à moi, j'ai également voulu me renseigner...

"Orange, mec à nique" est le titre d'un bon vieux film porno à la papa. Je vous jure. Ce qui prouve deux chose :
- que la "Rule 34" de l'internet : "If it exists, there is porn of it", est définitivement vraie. Kubrik a été 34thruled, quand même.
- que j'aurais pu être réalisateur de films pornos. Quelle magnifique carrière étouffée dans l'oeuf.

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