dimanche 20 juin 2010

Fail Fail Fail

Au départ, tous étaient unanimes : l'équipe de France représente les Français, il faut supporter nos joueurs. Il n'y avait pas grand-monde pour se demander par quel miracle une équipe sportive dirigée par une association (donc privée) pouvait représenter les Français, et surtout si tous les Français avaient réellement envie de se faire représenter par une bande de clampins égoïstes menés par un entraîneur peu entraînant.
Donc tout le monde derrière les Bleus! Manque de bol pour ceux qui prennent ça au sérieux, venus jusqu'en Afrique du Sud, durement snobés par leurs idoles qui ne leur décrochent ni signe ni regard.
Et maintenant, traîtres, imposteurs, insultes et reprochent fusent sur les joueurs, parias, honnis désormais par tous.
Pour une fois que les râleurs sont des visionnaires...

jeudi 13 mai 2010

mardi 11 mai 2010

Vent arrière


Les pilotes de ligne en font en ce moment, des lignes dans la presse, justement. Une odeur de soufre dans le cockpit d'un Perpignan-Paris, un pilote qui tourne de l'oeil, un incident finalement sans conséquence. Des cendres provenant du désormais célèbre volcan islandais Eyjafjöll seraient en cause.
Mais attendez, de qui se moque-t-on là? Ca claque l'oeuf pourri dans le cockpit et uniquement dans le cockpit, alors que la pressurisation de l'air est commune avec la cabine, "aucune anomalie technique tant sur les parties externes que dans les moteurs n'a permis de mettre en évidence le fait que l'avion ait rencontré des cendres volcaniques" selon Air France, et un seul des deux pilotes est "pris de vertige"? A mon avis, ce "phénomène olfactif" est surtout dû à des rejets athmosphériques d'un autre type : ami co-pilote, dénonce-toi.
C'est sûr que cette hypothèse n'est pas très raffinée, à l'instar certainement de ce que l'auteur présumé du toxique nuage avait dû ingurgiter auparavant (et qui doit d'ailleurs faire l'objet des "investigations supplémentaires" d'Air France). Je crois qu'à l'avenir, je vais éviter de m'arrêter à Perpignan pour casser la croûte.

jeudi 6 mai 2010

Polyphonie Laroque


Je sais bien qu'il faut saluer les gens de bonne volonté. Et que Baroin déteste faire des vagues, sauf peut-être avec ses cheveux. Mais quand Michelle décide de ne plus faire sa comme-t-y-es rebelle en matière de gros sous dans l'escarcelle, faut qu'on s'en rappelle...

mardi 13 avril 2010

Il atterrit, on s'atermoie

In Soviet Russia, the planes don't land. They get landed.

Condoléances à nos amis Polonais, qui ont perdu un président et surtout qui n'ont pas fini de se coltiner de fumeuses théories du complot à la une de leurs journaux pendant au moins plusieurs semaines.
On s'interroge donc : est-ce un missile russe, une défaillance sur un coucou obsolète ou une bête erreur humaine? La version que je trouve la moins stupide, mais que pour l'instant je n'ai vue proposée par aucun média :
Quoi, une piste d'atterrissage pleine de brouillard, des pilotes sommés plusieurs fois de changer d'itinéraire, plusieurs tentatives d'approche... face à un président certainement très pressé de se rendre à l'heure à ses rendez-vous !






Sinon,

il se trouve que ce blog, âgé maintenant de plus de 4 mois, a dépassé les 50 billets, et surtout les 500 visiteurs uniques... C'est peu, mais c'est déjà pas mal. Merci à tous pour votre soutien, même quand je poste pratiquement jamais. Tenez, tiens, en remerciement, un petit cadeau pour les trois premiers qui se manifestent dans les commentaires. Parole.

mardi 23 mars 2010

REtard, REdite, REgionales


Je sais bien que le deuxième tour des régionales c'était avant hier, merci. Je sais bien, de fait, que j'aurais dû poster ce dessin dans le courant de la semaine dernière, merci. Mais j'avais pas le temps, et toujours pas d'ordinateur, alors vous serez gentils de ne pas me le rappeler, merci. Pffff, et dire qu'à la suite de la méchante chronique de Stéphane Guillon (sur France Inter) qui présentait le parti de la majorité comme en déroute, avec tous ses militants en dépression, j'avais composé un petit poème de soutien... je vous le livre quand même hein!

"Nos électeurs dimanche, étaient bien à la pêche,
Notre réserve de voix, dangereusement s'assèche.
Pour que dimanche prochain aux urnes ils se dépêchent,
Oui l'insécurité, nous dirons monte en flèche.

Pour le Modem malheur, c'était une vraie dèche!
Mais le vicieux PS, les babines se pourlèche,
Car avec les vils Verts cette fois ils sont de mèche...
Mais là! Consolons-nous, ils doivent se taper...

Frêche!"


Bon, c'est quand même beaucoup moins drôle hors contexte, j'avoue. Mais je vais essayer de me remettre à flot, promis...

Et sinon, ce blog va bientôt atteindre un nombre intéressant de visiteurs uniques... je dis pas lequel, vous verrez bien. C'est peu, mais j'aime bien. Et yaura une surprise, oui oui.

mercredi 3 mars 2010

Unilatérale Réévaluation des Standards Sportifs

In Soviet Russia, you don't get a medal... The medal gets you!
Quand on lit cet article du Monde, on se demande si la Russie accuse une légère nostalgie de l'époque des nageuses est-allemandes taillées comme des fourgonnettes ou si au contraire, elle se vautre dans une conception (bien moderne?) du sport comme enjeu national, international, politique et... pécuniaire.

jeudi 25 février 2010

La ola à Migaud


Dans le Figaro d'hier, analyse intéressante : l'ouverture est un calcul politique à long terme. Il s'agit donc de se tirer volontairement une balle dans le pied pour... foutre un bordel monstre chez l'adversaire, entre autres. Ou comment le fair-play cache de l'anti-jeu...

PS: désolé pour la longue absence, mais j'étais enterré une semaine durant au fond d'une vallée près d'un bled au nom improbable. Dur de bloguer dans ces conditions, vous en conviendrez. Et comme malgré toutes mes prières au dieu Achepé, mon ordinateur se refusait toujours à démarrer à mon retour, je continue ma série des pauses tit.

jeudi 11 février 2010

Les faits d'hiver, ça m'aglaçe.


Je sais bien que c'est trèèèèèès préoccupant, cet hiver qui dure longtemps, l'effroi de la vague de froid numéro trois, le précaire enfer glaciaire... Mais bon sang, en parler à tous les JT, sur toutes les radios, dans tous les journaux? Il nous suffit de mettre le nez dehors, de nous peler instantanément les genoux et de rentrer rajouter une couche de pulls pour nous rendre compte qu'il fait froid dehors, merci. J'en ai ras la doudoune des envoyés spéciaux dans un village coupé du monde pendant 27 minutes ce matin pour nous apprendre que l'hiver, parfois, il neige.

mercredi 10 février 2010

Victoire à la virus...

Je sais bien que tout blog BD qui se respecte doit faire état au moins une fois dans son existence d'un problème technique assez grave pour l'envoyer sur les roses temporairement (panne de connexion internet suite à l'implosion de la livebox, tablette graphique mâchonnée par le doberman familial, etc...)
Ainsi, mon blog est maintenant tout à fait respectable puisque ce fameux fâcheux incident vient tout juste de se produire, à peine deux mois après son ouverture. Hier, mon ordinateur a succombé à un virus.

Après quelques années de zélés et loyaux services, il s'est vu silencieusement supplicié par un sale système viral peu subtil mais certes stratège. Sus au virus! avais-je susurré, sachant comment saper le sordide salopard. Mais suspendant mon soulagement, cette stupide sangsue me servit une ultime salve assurée, qui sut soumettre mon serviable PC. Celui-ci a sombré, son sort est ainsi certainement scellé.

Hé oui, c'est horrible, abattu par ce virus, il a perdu goût à la vie, il ne veut plus redémarrer. Mais je ferai mon possible pour le soigner, dussé-je le porter chez le rebooteux. En attendant, je pense que la fréquence de mes articles sera encore plus pitoyable qu'auparavant, et pour marquer mon indignation face à ces infâmes pratiques informatiques, à partir de dorénavant je ne posterai que depuis post-it. Ah.

jeudi 4 février 2010

L'humour noir, mouroir de rire amoral.


Hé hé hé... voilà, après un petit retour sur Haïti dévastée, cet article sera consacré à l'humour noir. Chose promise, chose due, je tente d'expliquer pourquoi à mon sens, on en a besoin.

Je sais que je ne suis pas un gros geek, mais les faits ont prouvé que je suis capable de rester de longues heures sur la toile sans but précis. Dans les méandres de l'incontournable Facebook, on se rend vite compte que le Net est support de nombreuses plaisanteries, mettons pour l'instant heuuuu... douteuses.

A la suite des faits d'actualité fleurissent sur le désormais classique réseau social les groupes satiriques. "Il n'y a pas de pédophiles, seulement des enfant faciles" est un exemple. Dans les commentaires, bataille entre ceux qui défendent le bon goût et demandent de respecter victimes et proches, ceux qui voudraient voir tous les pédophiles pendus par les c... et ceux qui arguent qu'ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent, et que ceux qui n'ont aucun second degré peuvent passer leur chemin et devenir fan de la page "Les Bisounours".

Les blagues de mauvais goût existent depuis bien longtemps, mais auparavant, on savait à qui l'on s'adressait lorsqu'on les sortait. Sur Facebook, la blague est bien souvent accessible et exposée aux yeux de tous, par amis virtuels interposés. Certains assument leur boutade avec un détachement qui frôle le nihilisme, mais on a souvent l'impression que l'auteur se retrouve un peu désarmé face au débat qui fait rage sur sa page... Gageons qu'il ne courait pas forcément après la beauté même de l'humour noir, mais plutôt après... le nombre d'adhérents à son groupe, déformation comportementale quasi inhérente au web 2.0 et aux réseaux sociaux (et dont je n'ai pas la prétention de me prévaloir!)

La démarche est souvent maladroite, évidemment. Mais alors, si l'on se place du côté des "moralisateurs", qui voudraient voir fermer ces groupes, faut-il considérer que l'humour noir est trop difficile à manier pour le commun des mortels, et qu'il faudrait le réserver à des humoristes "professionnels"? Ou alors, faut-il renier en bloc les Coluche et Desproges, censurer Didier Super, annuler Groland, virer les caricaturistes de presse?

L'humour noir, c'est se moquer du monde. Du monde sous son plus mauvais profil. C'est se moquer avec détachement des situations tragiques, des tabous, de la mort. En faisant cela, l'artiste dénonce la cruauté et l'absurdité du monde, crée une gêne chez son public, tiraillé entre rire et morale. De fait, ce même public s'interroge sur ces situations et sur ce monde si cruel ("mieux vaut en rire qu'en pleurer" ou "mieux vaut en rire que ne pas en parler"). L'humour noir oscille donc entre subversion et dénonciation, et contemplation cynique de la marche du monde.

Le rire est la politesse du désespoir [...] On peut, on doit rire de tout : de la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu'elle se gêne, elle, la Mort, pour se rire de nous ? (Desproges)

Sans vouloir me hisser artificiellement à la hauteur des grands maîtres du genre, si je dessine et raconte moult conneries sur les horreurs que l'on porte à notre connaissance, même si elles viennent du bout du monde, c'est parce que même après avoir refilé quelques pièces à un clochard, fait un don à une organisation humanitaire, donné bénévolement du temps à une association, trié mes déchets et avoir été poli et sympathique, le monde reste, à mes yeux, cruel et absurde.

Pour ce qui est de la réaction de la populace à cet humour particulier, c'est compliqué. C'est légèrement plus difficile d'accès que la vidéo d'un gamin qui se prend une porte sur Youtube. Il faut être un peu ouvert au second degré, et comprendre qu'on peut se moquer de quelque chose pour se moquer en réalité de ceux qui s'en moquent (ici dans les deux sens du terme).
Et tout le monde ne se donne pas cette peine, d'où les nombreuses réactions enflammées un peu partout ("C'est honteux, vous soutenez les pédophiles!").

Autre limite importante : le sacré. J'ai regardé la semaine dernière une émission sur LCP (oui je regarde La Chaîne Parlementaire, et aussi les documentaires animaliers sur Arte, et je vous emmerde). Elle revenait sur l'affaire des caricaturistes danois : dans toutes les religions, se moquer du clergé est plus ou moins admis. Plus dans les pays de tradition politique démocratique hein. Mais par contre, unanimité, on ne touche pas au sacré. Même les moines bouddhistes (de Paris, pour limiter le coût du reportage) sont formels. On peut déconner avec le Bouddha, mais pas trop quand même.

Et c'est ici qu'on peut faire un parallèle intéressant avec un article d'un récent Télérama (le n°3131, oui j'aime bien Télérama, et je vous emmerde encore) qui traite de l'exploitation médiatique (et surtout télévisuelle) de la figure de la victime. Les journaux télévisés, pour jouer à fond la ficelle de l'identification aux victimes, préfèrent aller recueillir leur témoignage ou celui de leur proche, saisir la dimension humaine du drame, au lieu de se concentrer sur l'évènement lui-même. Double conséquence : à force de toujours leur demander plus de témoignages, de détails (parfois macabres), ces malheureux s'enferment dans ce statut de victime. Impossible pour eux de prendre du recul et d'apaiser leur peur ou leur colère. De plus, à force d'identification, la figure de la victime est sacralisée.
A mon sens, ces deux éléments font qu'il devient difficile aujourd'hui d'aborder de manière distanciée (même pour les dénoncer) crimes et catastrophes (pourtant souvent considérés comme de simples faits divers il y a quelques temps), tant cette culture de la victime ne laisse parler chez les gens que leur affect. Ceci pouvant expliquer les réactions face à ceux qui s'autorisent, sur Facebook ou ailleurs, une petite blague sur Haïti ou sur les pédophiles.

Ouiiii, je sais, le débat existe depuis bien plus longtemps, et les moralisateurs ne sont pas nés hier. Mais j'ai juste parfois l'impression qu'on aurait du mal à voir passer à la télévision, par exemple, des humoristes comme Desproges ou Coluche, qui se payaient tout le monde, sans grand souci du "bon goût". Je dis pas que se moquer des blonds ou de l'avion de Barbie ça ne fait pas des spectacles hilarants hein, mais...
La preuve, l'excellent Manu Pratt (qui repasse à Lyon prochainement) avec son humour très noir et décapant, n'est jamais passé et ne passera sans doute jamais à la radio ou à la télévision.

L'humour noir, pas accessible à tous? Il faut le croire, car pour conclure sur ces fameux groupes Facebook aux blagues plus ou moins bien accueillies, pratiquement tous se fendent d'une petite phrase d'avertissement: "attention, c'est pour de rire, c'est de l'humour, on n'est pas vraiment racistes hein...". Je leur propose, tant qu'à faire, de poster ceci en haut de leur page :

Quant à moi, je respecte mon lectorat (même si je me rends compte que je l'ai déjà emmerdé par deux fois dans la présente) : je ne lui ferai pas l'affront de lui dire à quel degré étaient certains passages de cet article. Car comme le dit Voltaire :

La plaisanterie expliquée cesse d'être plaisante.

Je conclue donc ici cet article, qui mériterait pourtant d'être plus étoffé, approfondi, réfléchi, et surtout plus complet. Mais, encore une fois selon Voltaire :

Le moyen d'ennuyer est de vouloir tout dire.

Et puis, pour la forme, de Voltaire toujours :

L'art de la citation est l'art de ceux qui ne savent pas réfléchir par eux-même.

mardi 2 février 2010

Budget cuts.


Je sais bien que la crise à Haïti c'est de l'actu pratiquement has been. Entre Frêche, Clearstream, et surtout en ce moment les mal-logés qui sont à la mode, Haïti entame deuil et reconstruction en retombant dans l'indifférence médiatique générale. Un article avait cependant retenu mon attention récemment. A sa lecture, les bras m'en sont tombés (rh). Les médecins militaires américains, devant le nombre de blessés et conscients qu'ils ne pourraient que difficilement opérer un suivi des patients, ont donc amputé à tour de bras.
A mon humble avis, cette génération éclopée à qui incombera la reconstruction d'un pays déjà dévasté avant les secousses risque fort... de perdre pied (rh rh).

samedi 23 janvier 2010

mardi 19 janvier 2010

L'hégémonie, c'est vraiment lourd.

Je sais que j'aurais pu continuer à me payer le crâne des pauvres Haïtiens pour encore quelques notes, les catastrophes naturelles étant un ressort comique inépuisable. Presque autant que toutes les polémiques qui les accompagnent : les USA sont-ils légitimes pour prendre le leadership des opérations? Benjamin Lancar doit-il retourner faire une terminale S avec de la géographie dedans? Va-t-on envoyer là-bas des casques aussi bleus que la frousse qu'ils ont eu?

Oui, j'aurai pu, mais là, j'avais vraiment trop envie de dessiner une tronçonneuse.

Et comme les régionales, mine de rien, approchent à petit pas, et que tout le monde commence à se tirer dessus à boulets rouges, ne laissons pas un fait divers caribéen nous éloigner du débat politique.

jeudi 14 janvier 2010

Seisme Habite


Bonus version :

Je sais bien qu'il faudrait respecter la mémoire des victimes, observer des minutes de silence, et que pleurer un peu serait de bon ton. Mais il me semble important de préciser que ces Haïtiens haïs par la Nature l'ont quand même aussi bien cherché. Quelle idée d'aller tous s'entasser au même endroit, dans des bâtiments sans aucun dispositif anti-sismique, dans une région à risque? Non, non, la misère la plus noire n'excuse pas cette erreur grossière en matière d'urbanisme.

Du coup, au lieu de manger des galettes de terre, c'est un tremblement de terre qui les a transformés en galettes.

lundi 11 janvier 2010

Fous t'ball


Je sais que d'habitude, j'aime pas franchement le football, j'y connais rien et ça m'énerve. Mais quand ça devient un sujet d'actu ou de société, là ça m'intéresse (voir la main de Titi). Et rajoutez du sang, des embuscades, des bus dézingués à la mitrailleuse, yahouu, je signe!

C'est quand même bête pour ces pauvres joueurs Togolais, ils avaient rien demandé à personne... Pourtant on les avait prévenus, ils auraient dû y aller EN AVION !!! (c'est Cécile qui doit être verte... héhéhé) Au final, on en arrivera à parachuter les équipes au-dessus du stade juste avant le début du match, histoire d'être sûr.




PS: Au fait, un article très bien fait que je voulais mettre en lien de mon dernier post, mais que j'ai complètement oublié. Il permet de comprendre parfaitement pourquoi vous voulez un Terry Tate dans votre service.

vendredi 8 janvier 2010

Lettre ouverte au travailleur stressé

Courte lettre ouverte au travailleur stressé :


Cher travailleur stressé,

Je t'écris à toi, puisque contrairement au père Noël, je sais que tu existes, surtout depuis l'année dernière. Et en fait, tu nous coûtes du pognon, espèce de sale parasite déprimé ! Est-ce que je me fous en l'air quand je suis stressé, moi? hein? Alors !

Un conseil que je peux te donner : il ne faut pas craindre dans le vide ! Il faut savoir ce que l'on redoute, poser un visage sur ses peurs. Regarde cette superbe innovation managériale venue des USA, c'est juste ce qu'il te faut.

Allez, ciao, loser.

Affectueusement,

Martin







Eh, Ditto : (mais qu'il est Beth !)

Je titre ce petit édito bien sûr en hommage à une chanteuse dans l'air du temps et qui envoie du lourd, mais surtout à la gloire du jeu de mots pourri.

Le jeu de mot pourri, art subtil car paroxysme de l'audace ("il est vraiment naze celui-là, je le sors ou pas?"), compétition parfois féroce (lorsqu'un autre adepte vous vole LE JDMP une seconde avant de le sortir), satisfaction toujours intense.

Du coup, vous avez vu que Séguin est décédé. C'est une vie politique bien remplie qui sa chèvre ici. Pauvre biquet.

D'autres ressuscitent ! Un affreux jojo fait un gros retour !

Franchement, penser que tout ce ram-dam n'a aucune intention politique bien camouflée derrière, ça, Laurent, j'ose pas.

Pour conclure cette apologie du jeu de mot pourri : je regarde parfois le sympathique petit outil qui permet de voir combien de gens me rendent visite sur ce blog et par quelles sources ils accèdent. J'ai remarqué hier qu'un badaud avait atteri ici en cherchant "Orange, mec à nique" (titre d'un ancien billet) dans un moteur de recherche (salut à toi si tu me lis, gros dégueulasse). Intrigué car bien certain que malgré sa subtilité et son potentiel, ce jeu de mot ne courait pas le net grâce à moi, j'ai également voulu me renseigner...

"Orange, mec à nique" est le titre d'un bon vieux film porno à la papa. Je vous jure. Ce qui prouve deux chose :
- que la "Rule 34" de l'internet : "If it exists, there is porn of it", est définitivement vraie. Kubrik a été 34thruled, quand même.
- que j'aurais pu être réalisateur de films pornos. Quelle magnifique carrière étouffée dans l'oeuf.

mercredi 6 janvier 2010

More voeux !


Je sais bien qu'on a jusqu'à la fin janvier, et je sais aussi que je les ai déjà souhaités dans ma note précédente, mais hein bon, ça fait 5 jours, et il fallait bien que je poste un truc, même en pleine période de partiels. Ah. Et promis, un vrai post arrive bientôt.

Par contre, ce qui est nouveau et rigolo, c'est ça (cliquez ici, hop hop) ! Allez voir, et essayez de me retrouver (je me suis fait tout beau pour l'occasion !)

vendredi 1 janvier 2010